Qu’est ce que le psycho-traumatisme ?
Les personnes ayant vécu une situation de stress intense, ou ayant vécu des événements stressants tels que des accidents de voiture, des agressions, des catastrophes, peuvent développer un psycho-traumatisme.
Selon Crocq (1999), le traumatisme est « un phénomène d’effraction du psychisme et de débordement de ses défenses par les excitations violentes, afférentes à la survenue d’un événement agressant ou menaçant pour la vie, ou pour l’intégrité (physique ou psychologique) d’un individu qui y est exposé comme victime, comme témoin ou comme acteur ».
Les personnes ayant vécu ces traumatismes peuvent connaître des symptômes intrusifs, avec des souvenirs récurrents de l’événement (cauchemars, flash back), pouvant y inclure une composante sensorielle, émotionnelle, physiologique ou comportementale.
Ces difficultés cognitives (mémoire parcellaire de l’événement), émotionnelles (agressivité, irritabilité, « crises » de larmes ou d’énervement), peuvent être déclenchées par des événements, des sensations, des odeurs anodines qui peuvent rappeler consciemment ou inconsciemment le traumatisme. La mise en place de stratégies d’évitement afin de ne pas revivre l’événement peut aussi être présente.
Nous ne sommes pas tous égaux face aux difficultés, c’est pourquoi tout le monde ne développe pas de psycho-traumatisme, et que chacun d’entre nous n’est pas sensible aux mêmes événements. Suite à un événement potentiellement traumatique, le risque de développer un trouble mental est élevé. Suite aux attentats perpétrés à Charlie Hebdo, l’étude IMPACTS de l’agence nationale de santé (ARS) et de l’institut de veille sanitaire (InVS) a montré que quatre personnes sur dix présentaient au moins un trouble de santé mentale, six mois après l’événement ».
Qu’est ce que le psycho-traumatisme ?
Cela ne touche pas que les autres :
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Sur vie entière, 30 à 70 % des personnes sont confrontées à au moins un événement traumatique. Une étude française SMPG montre que la présence de SSPT multiple par 3 le risque de dépression, par 4 celui de développer un trouble anxieux et par 7 celui d’addiction (2).
Un psycho-traumatisme peut entraîner des problèmes somatiques mais également des problèmes dans la vie personnelle et professionnelle :
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Sur vie entière, 30 à 70 % des personnes sont confrontées à au moins un événement traumatique. Une étude française SMPG montre que la présence de SSPT multiple par 3 le risque de dépression, par 4 celui de développer un trouble anxieux et par 7 celui d’addiction (2).
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Le repérage et la prise en charge précoce est important puisque, sans cela, peut s’installer une chronicisation des difficultés, entraînant une souffrance et la mise en place de conduites pouvant nuire à la santé ou au psychisme.
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Il peut être difficile pour certaines personnes de s’investir pleinement dans des activités professionnelles ou relationnelles puisque le traumatisme prend une place trop importante dans la vie.
Vous pouvez être soignés et faire en sorte que les difficultés que vous vivez actuellement s’arrêtent :
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Avec l’avancée de la recherche, la meilleure connaissance sur les processus psychologiques, il est désormais possible de vous accompagner efficacement pour réduire les symptômes. Voir article sur l’EMDR.
Ressources :
• Crocq L, Bouchard JP. Histoire de la psycho-traumatologie : les dramatiques attentats terroristes de
2015 et 2016 ont eu des répercussions considérables sur les psychismes. Ann Med Psychol 2018;176:305–9.
• Vaiva G, Jehel L, Cottencin O, et al. Pre´valence des troubles psycho-traumatiques en France métropolitaine (SMPG). Encephale 2007;34:577–83.